2ème session du CES : La CPG propose l’apurement de la dette intérieure comme une meilleure solution pour endiguer la vie chère

Alain Ba Oumar au cours de son exposé au CES le 7 septembre à Libreville @EMM

 
 
Libreville, 8 septembre (Gabonactu.com) – Le Président  de la  Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Ba Oumar, a lors d’un exposé jeudi devant les conseillers sociaux du Conseil économique et social (CES),  en session ordinaire depuis le 5 septembre courant, proposé l’apurement de la dette intérieure comme une solution efficace pour mieux lutter contre la vie chère en constante progression au Gabon depuis plusieurs années.
 
 
Imposer une mercuriale sur les produits de première nécessité aux importateurs et autres distributeurs, ne saurait être pour le Patronat un moyen efficace de lutte contre  l’inflation qui creuse davantage le panier de la ménagère.
 
« Le gouvernement doit se résoudre à respecter son engagement d’apurer la dette intérieure, mener une lutte contre la parafiscalité et continuer à agir pour améliorer les facteurs de production comme il a su le faire récemment au port d’Owendo », a proposé M. Ba Oumar au cours d’un exposé  qu’il a animé jeudi à l’auditorium du CES.  La communication rentrait dans le cadre des travaux de la commission numéro deux de la session.
 
L’intervention du Patronat avait pour thème : « la crise économique et son impact sur le pouvoir d’achat des populations ». Le patronat gabonais renferme 350 entreprises générant  80 % du  Produit intérieur brut (PIB).
 
Pour Alain Ba Oumar, le non-paiement par l’Etat de ses  créances entraine l’asphyxie des entreprises. Les entreprises sont contraintes aux prêts bancaires à répétition et les intérêts sont élevés. Conséquence immédiate, «  les frais financiers qui en découlent sont logiquement répercutés sur le prix des biens et services produits par ces entreprises, avec pour ultime victime le consommateur final ».
 
En 2015, la dette intérieure du pays oscillait entre 300 et 350 milliards de FCFA. A ce jour, l’Etat n’aurait pas encore soldé le 1/3  de la dette.
 
 

Sydney IVEMBI

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