Le PDG remporte les sénatoriales 2014

Photo archives@DR

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) a remporté haut les mains les élections sénatoriales organisées samedi dernier dans tous le pays, selon des résultats compilés par les médias et les partis politiques.

 

« Sur 120 sièges, le PDG pourrait avoir plus de 70 », a confié dimanche soir à Gabonactu.com, Dieudonné Dibadi Mayla, Secrétaire général adjoint du parti, chargé des questions électorales. M. Dibadi Mayla affirmait ne pas avoir la liste complète des élus de son parti.

 

Selon ces mêmes tendances, le PDG aurait enregistré des cas spectaculaires de retournement de situation. C’est le cas à Lébamba dans la Ngounié où le sénateur sortant, Flavien Nzengui Nzoundou a été battu par l’opposant Vincent Moulengui Boukossou du Parti social démocrate (PSD) et d’Honorine Dossou Naki chicoté par un indépendant dans le département de Bendjé (Ogooué Maritime). Dans la même province, Alice Lamou du PDG serait en parti à l’origine de sa propre défaite pour n’avoir pas mis le bulletin de son adversaire dans l’enveloppe poubelle. Son vote a été déclaré nul. Une taupe du parti aurait aussi voté pour l’adversaire d’Alice Lamou.

 

Plusieurs opposants siègeront au palais du Sénat. C’est le cas de Jean Eyeghe Ndong, élu au 1er siège du 2ème arrondissement de Libreville (Nkembo). Pour le moment, le PSD de Pierre Claver Maganga Moussavou a conquis les deux sièges de la commune de Mouila. Il totalise 3 sénateurs et devient le premier parti de l’opposition en terme d’élu. Il compte un député à l’Assemblée nationale.

 

La 2ème force de la majorité reste de Centre des libéraux réformateurs (CLR) du général à la retraite, Jean Boniface Assélé.

 

Les résultats provisoires pourront être connus ce lundi soir ou mardi.

 

Le Sénat est la 1ère  chambre du parlement gabonais. Il compte 102 élus tous par suffrage universel indirect. Son président, élu par ses paires, assure l’intérim du chef de l’Etat en cas de vacance de pouvoir.

Martin Safou

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